Compléments alimentaires et syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

Qu’est-ce que le SOPK ?

Le syndrome des ovaires polykystiques est la principale cause d’hypofertilité chez les femmes en âge de procréer et il toucherait 1 femme sur 10 environ.

Il s’agit d’un syndrome endocrinien se caractérisant principalement par une surproduction d’androgènes (hormones mâles). Cette hyperandrogénie peut être réelle ou relative (par insuffisance de production de progestérone). La présence d’hormones mâles en trop grande quantité dans l’organisme interfère avec le processus naturel de l’ovulation mais est également responsable de l’apparition de signes virilisants (acné, pilosité excessive, chute de cheveux). Dans 60 à 70% des cas, on retrouve également un hyperinsulinisme , c’est-à-dire une sécrétion trop importante d’insuline, pouvant mener à une résistance à l’insuline, qui est à la fois une cause et une conséquence du SOPK.

Parmi les principaux symptômes du SOPK, on retrouve :

des cycles irréguliers
de l’acné
une pilosité excessive
de l’alopécie
de la fatigue
des fausses-couches
une résistance à l’insuline
un surpoids
des troubles de l’humeur

Le SOPK, s’il n’est pas pris en charge correctement, peut également donner lieu à diverses complications de santé comme des troubles métaboliques (prédiabète, diabète de type 2, surpoids, hypertension), des complications lors de la grossesse ( difficultés à tomber enceinte, fausse-couche, naissance prématurée …). D’où la nécessité de le prendre en charge le plus précocément possible et d’avoir un suivi médical régulier.

Bien que décrit pour la première fois en 1935, on ne connaît toujours pas les causes exactes de ce syndrome. Selon les chercheurs, son origine serait probablement multifactorielle. Parmi les principales pistes évoquées on retrouve :

La piste génétique
Les perturbateurs endocriniens
L’inflammation
L’implication du microbiote intestinal
Les troubles de la thyroïde

A l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement spécifique pour guérir le syndrome des ovaires polykystiques. Les solutions proposées sont assez limitées : elles consistent en la prise de la pilule contraceptive et d’autres médicaments destinés à prendre en charge les principales manifestations du SOPK. Cependant, ces médicaments ne vont pas traiter les causes du SOPK de manière définitive.

Les principaux traitements proposés en fonction des symptômes

Symptômes	Traitements
Acné Alopécie Hirsutisme Aménorrhée	Contraceptif oral
Infertilité	Clomifène Gonadotropines Metformine
Hirsutisme Acné Alopécie	Antiandrogènes

L’allopathie peine à trouver des solutions curatives pour ce syndrome.

L’intérêt des approches holistiques et de la naturopathie

Les approches holistiques comme la naturopathie ou la médecine fonctionnelle peuvent représenter un intérêt, en travaillant sur le terrain de la personne.

Avoir une alimentation équilibrée, pratiquer une activité physique régulière, réduire son exposition aux perturbateurs endocriniens font partie des premières mesures à mettre en place. Mais compte tenu des causes multifactorielles, il est également intéressant d’envisager le recours aux compléments alimentaires (vitamines, minéraux, extraits de plantes).

Du côté de l’assiette

L’alimentation joue un rôle primordial dans la prise en charge du SOPK. Il ne faut surtout pas négliger cet axe. Il faudra veiller à avoir un mode alimentaire qui permettra une bonne stabilité de la glycémie afin de ne pas trop élever l’insuline, dont nous avons vu qu’elle peut être à l’origine du SOPK. Pour cela, on conseillera d’éviter de consommer des quantités trop importantes de glucides aux repas, et de favoriser des glucides complets ou semi-complets. De manière générale, il faudra favoriser une alimentation à base de céréales complètes, légumes, poissons gras, viandes blanches, oléagineux, huiles végétales et limiter tous les produits transformés, mais aussi, les gâteaux, biscuits, bonbons, céréales raffinées (pâtes blanches, riz blanc, farine blanche …).

L’importance de pratiquer une activité physique

L’exercice physique est également un pilier important dans la prise en charge globale du SOPK. En particulier, car il permet d’augmenter la sensibilité des cellules à l’action de l’insuline contribuant ainsi à améliorer les problèmes d’insulino-résistance. Par ailleurs, il contribue à la perte de poids et à une meilleure gestion du stress. Il est donc crucial de pouvoir intégrer au minimum 30 minutes d’activité physique par jour. L’idéal serait d’y adjoindre 2 à 3 séances d’activité plus intensive (randonnée, vélo, danse, ou musculation).

Les compléments alimentaires

Les mitochondries sont de petites structures situées au cœur de nos cellules responsables de la production d’énergie. Elles produisent principalement de l’ATP (adénosine triphosphate). Les mitochondries sont également le lieu de synthèse de la prégnénolone, le précurseur mère de toutes nos hormones stéroïdiennes.

Si nos mitochondries ne remplissent plus correctement leurs fonctions, c’est l’ensemble de l’organisme qui se retrouve affecté à travers des impact sur de nombreuses fonctions comme le renouvellement cellulaire, la perte de masse et de force musculaire, des troubles de la mémoire, une résistance à l’insuline, des déséquilibres hormonaux … Il est essentiel d’apporter, via l’alimentation et/ou des compléments alimentaires adaptés, l’ensemble des nutriments dont nos mitochondries ont besoin afin qu’elles remplissent correctement leurs différentes missions. C’est en cela que les compléments alimentaires peuvent s’avérer utiles.

Les compléments alimentaires intéressants pour accompagner la prise en charge du SOPK (liste non exhaustive)

Les vitamines et les minéraux

Le zinc

Le zinc est impliqué dans de nombreuses fonctions au sein de notre organisme, en particulier la division cellulaire et la fonction antioxydante. Dans le cadre du SOPK, il est particulièrement intéressant en raison de son rôle dans la synthèse, le stockage et la sécrétion d’insuline, mais aussi dans sa contribution à une bonne synthèse de la progestérone. Par ailleurs, il a également des effets positifs sur l’hirsutisme, l’acné et l’inflammation.

Le sélénium

Il possède une action anti-oxydante, contribuant à lutter contre le stress oxydatif. Il est particulièrement important pour favoriser une bonne fertilité, et prévenir le risque d’interruption spontanée de grossesse (fausse-couche). Il est également nécessaire au bon fonctionnement de la thyroïde.

Le chrome

Le chrome est un oligoélément essentiel à notre organisme. Il est nécessaire à l’utilisation des acides gras et des protéines, ainsi qu’à celle des glucides. Il agit comme un régulateur de l’action de l’insuline et possède une action sensibilisatrice à l’insuline.

Le magnésium

Le magnésium intervient dans plus de 300 réactions enzymatiques différentes. Chez les femmes touchées par le SOPK, il contribue à équilibrer les hormones, à réduire les niveaux de la glycémie, à stabiliser les niveaux d’insuline, à diminuer l’inflammation, le stress, et à améliorer la qualité du sommeil.

La vitamine B6

La vitamine B6 contribue à l’équilibre hormonal en régulant le cycle menstruel. Cette vitamine est également impliquée dans la production de la progestérone. De manière générale, toutes les vitamines du groupe B sont intéressantes dans la prise en charge du SOPK.

L’inositol

L’inositol est un des médiateurs de l’insuline. Chez les femmes présentant un SOPK, le métabolisme de l’inositol est souvent perturbé. Une supplémentation en inositol aura alors un effet positif sur la fonction ovarienne car il agit comme un messager secondaire de la voie de signalisation de la FSH. Ceci permet d’améliorer la qualité des ovocytes et de l’ovulation ; ce qui est particulièrement intéressant en cas d’hypofertilité. Par ailleurs, plusieurs études mettent en évidence qu’une supplémentation en inositol améliore les paramètres hormonaux et métaboliques globaux, parmi lesquels l’hyperandrogénie, l’hyperglycémie et la résistance à l’insuline.

La L-Carnitine

Par son action sur le métabolisme de l’énergie mitochondriale liée à la maturation ovocytaire, elle contribue au bon développement et une bonne qualité des ovocytes.

Les extraits de plantes

L’alchémille

Elle possède des propriétés anti-inflammatoires. Dans le cas du SOPK, elle est intéressante pour ses effets régulateurs sur l’équilibre hormonal et son action progestative. Cela est en effet intéressant car le déficit en progestérone est à la fois une cause et une conséquence du SOPK. Par ailleurs, elle calme les manifestations du syndrome prémenstruel et régularise les règles et les saignements.

La berbérine

Le rôle le plus important de la berbérine est peut-être celui de puissant sensibilisation à l’insuline. Il a été démontré que les femmes atteintes du SOPK ont des niveaux d’insuline plus élevés que les femmes de même poids qui ne souffrent pas de cette maladie. Dans ce cas précis, ces femmes se voient très souvent prescrire de la metformine. Or, la metformine est un médicament sensibilisant à l’insuline souvent prescrit aux femmes atteintes du SOPK pour les aider à gérer leur insuline et leur taux de glucose. Cependant, de nombreuses femmes atteintes du SOPK présentent des effets secondaires gastro-intestinaux associés à la metformine, tels que diarrhées, nausées et crampes d’estomac. Il a également été démontré que l’utilisation à long terme de la metformine affecte l’absorption de la vitamine B12.

Il a été démontré que la berbérine améliore l’insulinorésistance de la même manière que la metformine. La berbérine améliore la transduction du signal de l’insuline en stimulant la prise de glucose par l’activation de la voie de la protéine kinase activée par l’AMP.

L’ortie

C’est une plante riche en minéraux et en fer. Elle possède une action régulatrice des androgènes.

Le sabal

Encore appelé palmier nain, le sabal est une plante intéressante dans la prise en charge du SOPK pour ses effets anti-androgéniques. Les baies de sabal contiennent des stérols, des acides gras, des flavonoïdes qui l’action de la 5-α-réductase, ce qui empêche le conversion de la testostérone en dihydrotestostérone, également connue sous le nom de DHT. Son action est particulièrement intéressante sur l’alopécie androgénique.

Le trèfle rouge

Il contient des isoflavones qui peuvent imiter les oestrogènes. Par ailleurs, il favorise l’action de l’aromatase. Il peut aider à restaurer des cycles menstruels réguliers.

Les autres compléments à envisager :

Les probiotiques

Ils sont intéressants par leur action sur l’amélioration des troubles digestifs et contribuent à une meilleure assimilation intestinale. Certaines souches seront à privilégier selon le terrain présenté par la personne.

Les omégas 3

Prendre un supplément d’Oméga 3 lorsqu’on est atteint du SOPK est essentiel car le corps humain n’en produit pas et on n’obtient pas des quantités suffisantes d’Oméga 3 à travers notre alimentation. Les omégas 3 permettent de réduire les niveaux de testostérone, réguler le cycle menstruel, booster la fertilité. Ils contribuent également à diminuer les niveaux d’inflammation et à améliorer la fonction ovarienne.

Comme nous venons de le voir, de nombreux compléments alimentaires représentent un intérêt dans la prise en charge du SOPK. Cependant, le coût de tous ces compléments alimentaires peut vite devenir exorbitant.

Pourquoi je recommande SOPK’NAT® ?

Je désespérais de pouvoir proposer à mes consultantes un complément alimentaire spécifiquement formulé pour agir sur toutes les composantes physiopathologiques du SOPK. Il existait bien quelques compléments alimentaires sur le marché, mais ceux-ci s’adressaient principalement aux femmes en désir d’enfant, avec l’objectif unique de booster la fertilité.

En octobre dernier, les Laboratoires Copmed ont sorti SOPK’NAT® formulé par le Dr Vincent RENAUD. Ce nouveau complément alimentaire à été pensé pour répondre aux besoins de toutes les femmes touchées par le syndrome des ovaires polykystiques. En effet, la formulation agit sur les 4 axes thérapeuthiques majeurs du syndrome des ovaires pokystiques.

1- Contrôler l’hyperandrogénie via une action en 3 temps :

en remontant le taux de la SHBG (sex hormone binding globulin) et en stimulant l’aromatase ;
en contrôlant la synthèse de la LH (l’hormone lutéinisante) ;
en bloquant la production de la DHT (dihydrotestostérone) à l’origine des troubles pilo-sébacés.

2 – Lutter contre l’insulino-résistance

3 – Réguler les voies de détox des perturbateurs endocriniens

4 – Réguler le cycle ovulatoire et améliorer la fertilité

Ainsi SOPK’NAT® peut aider toutes les femmes touchées par le syndrome des ovaires polykystiques, quel que soit ses problématiques et ses objectifs :

Améliorer sa fertilité
Réguler le cycle ovulatoire
Favoriser la perte de poids,
Réduire les pulsions de sucre
Améliorer l’acné,
Réduire la perte de cheveux et la pilosité excessive
Favoriser une bonne détox générale
Améliorer les troubles de l’humeur

Je pense que vous l’aurez compris, je suis plus qu’enthousiaste avec l’arrivée de ce nouveau complément alimentaire qui non seulement facilite la prise (1 sachet à diluer dans de l’eau que l’on peut emporter partout – adieu le pilulier de mamie … ), mais qui permet également une meilleure maîtrise de son budget. Autre atout non négligeable pour les personnes qui ont du mal à avaler des gélules, il est sous forme de poudre, à mélanger à de l’eau et son goût est agréable.

Je préconise toutefois, selon les cas, d’y ajouter un complément en omégas 3 EPA/ DHA et/ou des probiotiques.

A ce jour, SOPK’NAT® est le seul complément alimentaire à agir sur toutes les composantes physiopathologiques du SOPK et il me semble important de le souligner.

En savoir plus sur le complément alimentaire SOPK’NAT®